paysage

La Cheminée, 1928

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 « J’essaye de tirer mon œuvre du limon de la terre », dit-il. Des paysages et scènes domestiques qu’il observe, Braque ne reproduit que l’essentiel.

La Cheminée, 1928 Huile sur toile 130 x 74 cm Zurich, Kunsthaus Vereinigung Zürcher Kunsfreunde
La Cheminée, 1928
Huile sur toile
130 x 74 cm
Zurich, Kunsthaus
Vereinigung Zürcher Kunsfreunde

Le Port de L’estaque, Automne 1906

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En 1907, Georges Braque peint le port de la Ciotat. Pour saisir les couleurs, les lumières mouvantes, vibrantes, il procède par touches. Les dominantes rose et jaune se retrouvent en plusieurs points du tableau. Sur le sol. Dans les rochers. Dans l’eau de la mer au deuxième plan. Sur les façades des maisons au troisième plan. Ainsi, notre œil relie d’un seul coup le premier et le dernier plan, sans même qu’on en prenne conscience.
Couleurs douces ou violentes ? À Marseille, en automne, les lumières sont douces. Pourtant, ici, les couleurs apparaissent aussi comme excessives. Plus fortes que dans la nature. Georges Braque est influencé par les peintres fauves qui, en 1905, avaient libéré la couleur, l’avaient rendue autonome. « C’était une peinture très enthousiaste, dira-t-il plus tard, et elle convenait à mon âge, j’avais vingt-trois ans ».

 

Le Port
Le Port de L’estaque, Automne 1906
Huile sur toile
50 x 61 cm
Londres, collection particulière
On long-term loan to the Courtauld Gallery